La Rue de Verdeaux ne fait pas exception, elle a son alter ego souterrain. Alors que je l’arpentais cet après-midi, à la recherche de je ne sais quoi, j’ai soudain tendu l’oreille. Telle un souffleur de théâtre, la bouche me parlait.
La promeneuse de Verdeaux, celle qui en octobre me parlait si bien de six maisons aujourd’hui disparues, m’envoya un jour un message qui m’enjoignait de baisser les yeux : les trottoirs parlent, regarde-les! m’écrivait-elle.
Hier, les voitures ne faisaient pas attention à un petit filet d’eau qui traversait la route. Sans vergogne, elles l’écrasaient, éclaboussant au passage les chiens de piétons.